lundi 23 juin 2014

Les Green Days, quelle aventure !


L’association a contribué, comme vous l’avez su à faire gagner le premier prix à une classe de l’école 2+2=4 grâce à leur magnifique stand sur les mammifères marins. Les enfants ont été récompensés par une sortie à Moorea. Mais le deuxième prix a été gagné par une autre école et c’est l’association qui a été choisie pour les récompenser.
 La chasse au trésor, une récompense bien méritée
Lors des Green Days organisés par la mairie, quatre classes de l’école Manutahi s’étaient regroupées pour présenter les oiseaux en voie d’extinction de la vallée de la Punaruu. Le stand était  superbe et il a été primé. Il faut dire que les enfants y avaient mis tout leur cœur. Dans leur stand, un fouillis végétal donnait idée de l’ambiance. Des photos d’oiseaux endémiques étaient affichés mais les enfants avaient aussi réalisé des oiseaux en papier sous forme d’origamis, de découpage, de mobiles, et tout cela virevoltait dans ce stand transformé en cage agrémenté de quelques gazoulis de leurs cris de ralliement. C’est l’association Manu qui avait donné de son temps pour aider à la réalisation de cette « œuvre » qui a mérité de recevoir le deuxième prix.
Une matinée bien remplie
Les membres de l’association Tamarii Pointe des Pêcheurs s’étaient donc donnés RDV vers 7h30 pour cacher les indices et répartir les quatre ateliers prévus. 4 classes, c’est à dire 108 élèves de CE2 de l’école primaire Manutahi, étaient attendus dans le jardin du musée de Tahiti et des îles vers 8h30. Ils sont arrivés en deux voyages de bus communal. Ils ont été accueillis par l’équipe des 18 animateurs bénévoles réunis par l’association sous leur nouvelle bannière. A l’aide d’un mégaphone et perchée sur un escabeau, Francine leur a raconté l’histoire du dauphin d’argent qu’il fallait trouver en suivant la piste des indices et en passant par les différents ateliers. Après quelques consignes données par Stéphanie, des pochettes contenant tout ce dont ils avaient besoin, ont été distribuées aux douze équipes qui avaient déjà été constituées dans les classes.
Deux ateliers sportifs vont permettre de réguler la circulation des 12 groupes. Au top départ,
 deux équipes peuvent jouer à la fois et suivre les ateliers dans le désordre.

Les membres des équipes doivent s’entraider, ils se partagent les activités pour que chacun réalise quelque chose. A la fin, tous repartent avec leur production.  
Atelier 1 : Lecture et prise d’indices 
Atelier 2 : Travail manuel et artistique 
Atelier 3 :Culture polynésienne
Atelier 4 : Analyse de situations scientifiques
  
Et c’est parti pour deux heures de courses
Quatre animateurs professionnels de la Maison pour tous nous ont rejoint pour faire patienter les enfants en organisant des jeux sportifs. Ils nous ont permis de réguler le flot des équipes. Il ne fallait pas que les équipes se perdent de vue, tous avaient donc un bracelet jaune ou vert et sont partis toutes les 10 mn. C’est Jean-Marie et Sylviane qui donnaient le top départ et marquaient l’heure de l’arrivée.
Ils avaient donc un programme à suivre et devaient respecter la règle du jeu. Dur dur de réussir. Mais il fallait le gagner le trophée. Les accompagnatrices des équipes en partie les enseignants, en partie les parents d’élèves couraient derrière les équipes des jaunes ou des verts en essayant de les rattraper et en les aidant à dépasser les obstacles.
Mais qu’avaient-ils donc à faire ? Il leur fallait remplir une feuille de route. 
Quatre ateliers leur ont permis d’apprendre  beaucoup de choses.
L’atelier n°1 leur apprit à faire un jouet, un titiraina qu’ils avaient à choisir entre deux modèles, celui de Tahiti et le Paumotu,  avec les éléments préparés : un bout de bois, quelques palmes de cocotier, une feuille de mape et un petit outil que Vairea et Francine avaient réunis. Ils devaient ensuite chercher un pendentif sur la plage de cailloux se trouvant à droite de la digue, quelle course ! Merci à Monique pour avoir eu cette bonne idée.
L’atelier n°2  les conviait à réfléchir et à lire deux affiches, l’une concernait les mammifères marins, l’autre les incitaient à comprendre qu’il fallait protéger les ressources et respecter des règles pour ne pas épuiser le stock et conserver le garde-manger que représente encore le lagon dans beaucoup d’îles de Polynésie. Ce sont  Inanui et Martine, Brigitte et Isabelle qui animaient ce projet de lecture original.
 L’atelier 3 était tenu par Mylène et Maryse qui leur ont appris à confectionner une couronne de cou avec des feuilles de auti puis à réaliser la teinture rouge avec une feuille de tou et la sève des graines de mati. Il fallait donc lire les pancartes indicatives présentant les arbres de ce musée.
L’atelier n°4 leur présentait une tortue (en peluche car il est bien sûr interdit de pêcher cet animal protégé) dans laquelle ils découvraient des nourritures. Un QCM  leur indiquait le nom de ces aliments et ils devaient en sélectionner deux comestibles pour cet animal emblématique. Ils avaient aussi à identifier des carapaces de crabes qui étaient en fait des mues car on peut en trouver beaucoup lorsqu’on se promène le long de la digue du musée. C’étaient André, Moavai et Noéline qui tenaient cet atelier.
 Mais il leur a aussi fallu décoder un message que le « sage » Paul Pere, le président de l’association leur présentait afin de trouver la statue du dauphin d’argent à laquelle nous avions donné le nom de Vaiparaoa, le nom du groupe d’observateurs des mammifères marins de notre association.
Lorsque les enfants avaient fini et sans perturber leur parcours, ils pouvaient venir boire un yaourt, un petit goûter que la mairie leur avait offert. Ils étaient tenus au frais , de même que quelques boissons que la Brasserie avaient offertes.
 Mais vous voulez sans doute connaître la légende du dauphin d’argent ! La voici donc.
La légende du dauphin d’argent
Il y a très longtemps, vivait dans le district de Hiti un homme nommé Puna. Il se rendit à Moorea en pirogue mais son bateau se retourna en pleine mer. Paniqué il ne savait que faire lorsqu’un dauphin à long bec Ou’a nagea à côté de lui. Il lui demanda pourquoi il était si triste. Puna lui répondit qu’il ne pouvait pas rejoindre le rivage ni rentrer à Hiti et il lui demanda de l’aide. Le dauphin lui proposa de monter sur son dos et le ramena exactement sur la plage du musée. Puna construisit un monument en l’honneur de ce dauphin et le recouvrit d’argent pour marquer sa reconnaissance. Vous devez maintenant suivre les indices, répondre à toutes les demandes pour réussir à découvrir le nom de ce dauphin d’argent.
 Au revoir et bonnes vacances
Nous viendrons en classe remettre aux gagnants leurs cadeaux puisque le jury n’a pas eu le temps de déterminer les lauréats. L’association et le musée sont ravis de cette matinée.

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