dimanche 31 mars 2013

Sortie Eco-Citoyenne à la Pointe des Pêcheurs


Sortie éco-citoyenne en pirogue


L’association Tamarii Pointe des pêcheurs de Punaauia œuvre pour la défense et la protection du lagon dans la zone géographique comprise entre l’hôtel Le Méridien et la rivière Punaruu.

Une de ses nombreuses activités pour atteindre ces objectifs est de former des éco-citoyens, en organisant des sorties pédagogiques en pirogue dans le lagon pour les enfants des écoles. Elle dispose pour ce faire d’une grande pirogue à moteur qui peut accueillir dix passagers, conduite par M. Paul Pere, dynamique président de l’association. Nos cinq CPIA ont contribué à la manœuvre et à l’encadrement des enfants.

L’intérêt culturel, historique, géographique et biologique n’a pas échappé à la municipalité de Punaauia qui permet aux enfants des écoles de la commune de profiter gratuitement de ces sorties grâce à l’octroi d’une subvention annuelle de 1 million CP.
La pirogue de l’association est aussi mise à la disposition des autres écoles de Tahiti, mais une participation financière de 15000F par sortie pour une classe de 30 élèves est demandée pour couvrir les divers frais.


Ce lundi 25 mars 2013, c’est l’école primaire de Paofai qui a profité de cette activité


50 enfants des classes de CM 1 et CM2, encadrés par deux enseignantes (Mme Marie Christine Lintz et Mme Tevahine Poia)  et quatre accompagnateurs supplémentaires ont découvert le site de la Pointe des Pêcheurs.

Par roulement (7 groupes de huit), les enfants sont partis en pirogue. Le vaste terrain près du musée, ombragé, doté de sanitaires et d’installations sportives accueillait les groupes attendant leur tour de passage.

Des visites de l’exposition James Cook étaient également inscrites au programme des activités du matin.

Après la pause déjeuner, l’après-midi de cette journée exceptionnelle a été consacrée à des activités plus scolaires. Réunis dans les salles permanentes du musée, avec l’assistance de Mme Vairea Teissier, médiateur culturel du patrimoine et de Mme Francine Besson, secrétaire de l’association, les enfants ont travaillé avec des fiches pédagogiques conçues à leur intention. Ces fiches leur demandaient de répondre à des questions en rapport avec leur sortie en pirogue du matin et des pièces de musée exposées.



Une exploitation plus approfondie de cette journée pourra bien évidemment être menée en classe par les enseignants.

L’association Tamarii’ Pointe des Pêcheurs est fière d’avoir participé à cette mission éducative qui est de former les éco-citoyens de demain.

Si à votre tour vous souhaitez des informations complémentaires concernant ces sorties pédagogiques ou pour réserver une journée, prenez contact avec la secrétaire. Téléphone 58 35 92, email : francine.besson@gmail.com
A la demande, des membres de l’association peuvent également se rendre dans les écoles pour présenter le projet aux enfants.


Les mots du jour : 

Mme Lintz : "sortie pédagogique très intéressante dans la continuité des apprentissages scolaires. Les enfants ont particulièrement apprécié avec l’exposition James Cook, la sortie en pirogue et les légendes expliquant les noms des différents sites."

Vairea Teissier : "J’ai trouvé que ces élèves avaient un bon niveau. Ils étaient disciplinés, intéressés et attentifs. C’est un plaisir de consacrer du temps à de tels enfants".

Paul Pere, président de l’association et chauffeur-guide : "C’était une sortie super. Les enfants étaient contents. Les enseignants comptent revenir et convaincre d’autres classes et d’autres écoles de faire cette sortie. Les parents accompagnateurs qui me connaissaient de réputation et m’avaient vu à la télévision  étaient contents de me rencontrer et de me saluer."

Parent d’élève : "Cette visite a été très intéressante pour les gamins. C’est un éveil pour certains d’entrer pour la première fois dans une salle de musée. Mélanger deux classes différentes est enrichissant."

Elève de CM1 : "la pirogue et l’exposition m’ont plu. J’ai beaucoup appris de choses en histoire. Cook a fait des choses extraordinaires. Il a beaucoup voyagé. Il était intelligent parce qu’il avait la stratégie de faire manger de la choucroute contre le scorbut."

Elève de CM2 : "Ce qui m’a plu c’est quand on est parti en pirogue. On a vu un lézard en pierre dans la mer. C’est une sculpture faite par M. Paul Pere , le pilote de la pirogue. La sortie a permis de voir des poissons et des algues envahissantes."

Eva : "J’apprécié la façon de pêcher des anciens Polynésiens et ce qu’ils faisaient avec les coquillages".

Fenua : "La mâchoire de la baleine était énorme. Je n’en avais jamais vu".

Moehau : "C’était difficile de courir à droite et à gauche pour trouver tous les renseignements."

Toiki : "On a appris beaucoup de choses. C’était très intéressant".



Vaihere : "On trouve les choses et on peut écrire les réponses comme dans une chasse au trésor".

Alizée : "J’aurais voulu rester plus longtemps en pirogue et au musée".


Merci aux parents d'élèves pour les photos.




lundi 25 mars 2013

L'Association.... sur tous les fronts

Tous à l'école !



Mardi dernier, deux membres de notre Association se sont rendues à l'école primaire Paofai de Papeete afin de rencontrer la classe de CM1 B de Christine Lintz et celle de CM2 C de Tavahine Poia.

Nous avons présenté des panneaux pour parler de l'association et de son rôle: la protection de l'environnement, mais aussi posé des questions aux enfants qui étaient très dynamiques et avaient tous quelque chose à dire.
Notre  objectif était  de faire comprendre la notion de chaîne alimentaire et du rôle de chaque acteur dans l'équilibre et la biodiversité lagonaires. 

Cette présentation était un prélude à la sortie en pirogue de la semaine prochaine afin de donner envie d'en savoir davantage et de venir découvrir de ses yeux, et avec tous ses sens, les algues, les coraux, les oursins, les concombres de mer et peut-être les dauphins .

Si comme ces élèves, vous êtes intéressés par une sortie "Eco-citoyens", contactez notre association !

Francine


Le rideau est tombé sur Nautica Porinetia 2013




Un grand merci à  NAUTISPORT qui nous a accueillis sur ce Salon Nautique en tant qu'invité d'honneur, nous les félicitons pour l'organisation et les facilités mises à notre disposition.



Notre stand, rendu très intéressant par les différents posters de requins, de poissons du lagons ou sur le cycle de la vie dans le lagon a connu une belle affluence,


Nous avons eu le plaisir d'y accueillir de nouveaux membres auxquels nous avons présenté nos actions et nos projets.



 Les très jolis tee-shirt représentant la faune du lagon sont toujours en vente auprès de notre secrétaire (voir contacts).





Notre  prochaine action : une journée de nettoyage dans la bonne humeur et la convivialité le 20 Avril prochain. Suivez notre actualité ici même !

Bilan de ces 4 journées : POSITIF !!

Rendez-vous très bientôt pour de nouvelles aventures !!!!


Christine

samedi 23 mars 2013

Visite des jeunes de l'UPF



Dans le cadre d'une sortie pédagogique des élèves de l'UPF en environnement et développement durable, nous avons rencontré 26 étudiants et leur professeur ce samedi 16 mars à l'embouchure de la Punaruu.

Ces jeunes souhaitaient recueillir notre témoignage sur la gestion de l'environnement passée et actuelle de la vallée.

Paul Pere a parlé de la rivière lorsqu'il était enfant, de ses ressources. Nous avons évoqué l'absence de débit en période d'étiage et les catastrophe écologiques qui en découlent : mort des anguilles et absence de ina'a (larves des gobies) dans l'estuaire,  ce milieu dont de nombreux poissons et crustacés ont besoin pour une partie de leur cycle de reproduction.

Nous avons invité les étudiants à venir à la journée de l'association qui se tiendra Pointe des Pêcheurs le samedi 20 avril 2013.
Nous avons aussi parlé de stages qu'ils pourraient faire dans le cadre associatif. 

Comme eux, n'hésitez pas à nous contacter pour des rencontres !

Francine



mercredi 20 mars 2013

Une journée bien remplie : PROE et EdT

Le 20 février dernier, notre association avait un programme chargé, jugez en plutôt :


PROE


Le matin, nous avons reçu des spécialistes de l'environnement venus en Polynésie dans le cadre d'une mission technique du programme régional océanien pour l'environnement (PROE).

Intéressés par nos actions contre les espèces envahissantes qui nuisent à l'équilibre du lagon, nous les avons conduits sur le "terrain", à savoir sur l'eau grâce à la pirogue de l'Association pilotée par notre Président Paul Pere.




Le contact ayant été excellent, cette rencontre devrait conduire sur d'autres échanges. La presse locale était également présente lors de cette sortie.


EDT


Un autre genre de visite nous attendait l'après-midi. En effet, Electricité de Tahiti avait convié nos membres et le Bureau pour une visite de la Centrale de la Punaruu.




Reçus par Vétéa Vitrac, Directeur de la Centrale, et Benoît Tchepidjian, Biologiste pour EdT et membre de notre association, nous avons eu l'occasion de comprendre  le fonctionnement de la Centrale mais aussi celui de la production d'électricité sur Tahiti.



70 personnes travaillent dans la centrale de la Punaruu : environ trente mécaniciens, dix électriciens, vingt agents de conduite et dix laborantins.
Le pilotage de la centrale se fait depuis une salle de contrôle où il y a toujours un agent de conduite (fonctionnement 24h/24 en quarts de 8 heures).
En particulier, cet agent surveille en permanence tout ce qui a trait au risque incendie au moyen de caméras et autres détecteurs.
L’ensemble des agents est d’ailleurs régulièrement formé (une fois par mois) à la conduite à tenir en cas d’incendie. Un exercice officiel a lieu chaque année.
A côté de cette salle de contrôle se trouve la salle du « dispatching », également gérée suivant un principe de quart.
Le rôle de l’agent du « dispatching » (« dispatcheur ») est d’équilibrer les courants électriques entre l’offre et la demande.
La demande, ce sont les clients. L’offre, ce sont les centrales électriques : centrales hydroélectriques, auto-producteurs solaires, centrale de Punaruu & de Vairaatoa.
La priorité est d’écouler les énergies renouvelables : solaire et hydroélectricitéLa centrale de Punaruu est là pour compléter la demande.
Celle de Vairaatoa n’est démarrée qu’en secours (s’il y a un problème sur le réseau électrique qui alimente la zone urbaine, par exemple).
A titre d’exemple, près de 32 % de l’énergie était d’origine renouvelable en 2012, 35 % en 2011 et 39 % en 2010.
Depuis le début de l’année 2013, grâce aux fortes pluies et en vertu du principe de « priorité hydro », 50 % de l’énergie est d’origine renouvelable.
Les auto-producteurs solaires représentent entre 1 et 1,5 % de l’énergie fournie au réseau.
Lors de notre visite, nous avons pu constater en direct que 50 % de la puissance provenait de l’hydro-électricité et 2% des auto-producteurs solaires.
Revenons à l’usine de Punaruu :
La première chose qui saute aux yeux, c’est l’enchevêtrement des tuyauteries… Pour s’y retrouver, un code-couleurs est utilisé.
Les tuyaux bleus contiennent de l’eau, les verts, de l’air, les jaunes, de l’huile, les noirs, des huiles de vidange, les gris, du fioul et les rouges, c’est le réseau incendie !









Les groupes électrogènes sont constitués d’un moteur et d’un alternateur ; il y en a huit : quatre moteurs de 19 000 cv et quatre autres de 22 000 cv.
Il ne fonctionnent pas tous en même temps… D’ailleurs, il y en a toujours un qui est à l’arrêt pour «révision générale », suivant un cycle de maintenance programmée.
Les ouvriers de Punaruu réalisent toute la révision eux-mêmes : cela dure entre 12 et 14 semaines pour démonter et remonter entièrement un moteur.
Ce sont des moteurs diesel «marins» qui fonctionnent au fioul lourd ; on les démarre et on les arrête avec du gazole, mais cela ne représente qu’1% du carburant.
En 2012, 75 000 tonnes de fioul ont été consommés (soit environ 77 millions de litres !).
Le fioul lourd est un résidu, un « produit noir » issu du raffinage du pétrole brut; ça n’est pas comme le gazole ou l’essence qui sont des produits de distillation, dits « nobles » ou « produits blancs ».
Le fioul ne peut pas être consommé directement par les moteurs : il est trop visqueux à température ambiante (un peu comme du miel…) et contient trop d’impuretés.
Aussi il demande un pré-traitement par centrifugation et filtration. Puis il doit être réchauffé afin de devenir suffisamment fluide pour être envoyés dans les moteurs.
Ce réchauffage se fait au moyen d’ « eau surchauffée » produite dans la centrale, par récupération de chaleur au niveau des échappements de chaque moteur.
En outre, le fait de fonctionner avec un tel carburant implique un suivi très pointu des machines, et surtout des déchets liquides qu’elles produisent : les « effluents ».
Ces effluents sont tous dirigés vers un bassin de collecte, qui conduit à un décanteur, puis un déshuileur et des centrifugeuses.
A la fin du traitement, il reste des boues « ultimes » qui sont envoyées à l’étranger pour retraitement.
En 2012, près de 300 m3 de boues ultimes ont ainsi été expédiées en Australie.
A noter que le fioul lourd consommé depuis 2012 contient près de 2% de soufre… Avant, il en contenait moins de 1%.
Ceci explique le panache bleu que l’on observe quand on regarde le fond de vallée depuis la mer (phénomène optique lié au soufre).
Le soufre qui entre dans le moteur est intégralement rejeté dans les gaz d’échappement sous forme d’oxydes de soufre gazeux.
Avec deux fois plus de soufre, ce sont deux fois plus d’oxydes de soufre qui sont envoyés dans l’atmosphère !
Ceci relève d’une décision prise par le Pays…
Enfin, il faut noter que la centrale consomme de l’eau pour refroidir les moteurs.
L’eau n’est pas captée dans la rivière mais puisée dans la nappe phréatique à 20 mètres de profondeur environ.
Deux puits ont été aménagés dans l’enceinte de la centrale et EDT paye une redevance au pays tous les mois en fonction de la quantité consommée.
L’eau est stockée dans deux grandes bâches, puis vient refroidir les moteurs au moyen de tours aéro-réfrigérantes, où elle est en partie vaporisée.
Près de la moitié de l’eau consommée part en vapeur, l’autre moitié est rejetée dans la rivière, après contrôle par un organisme agréé.
Ceci fait l’objet d’un arrêté d’autorisation d’exploiter.
En 2012, 550 000 tonnes d’eau ont été puisées et 200 000 tonnes sont parties en vapeur.
On voit d’ailleurs en permanence de grands panaches de vapeur qui s’échappent des tours…
Francine










samedi 2 mars 2013

Un patrimoine à mettre en valeur


Dans les derniers jours du mois de février, était organisée une visite de Punaauia avec M. Ronald Tumahai, des élus de la commune, des responsables du service du patrimoine.

Il s'agissait, suite aux rencontres pour le  livre blanc, de choisir des sites remarquables à mettre en valeur. Ici vous pouvez voir le marae du PK 18 , le fortin proche du CFPA. 








Dans le cadre de notre partenariat avec le musée de Tahiti et des îles, l'association Tamari'i Pointe des Pêcheurs a présenté le projet de circuit pédestre le long du rivage à partir de l'embouchure de la Punaruu jusqu'à la plage publique Toa Roto ,en passant par le musée, le cimetière, la Pointe des Pêcheurs, l'hôtel Méridien.
L'aménagement de ce circuit touristique pourrait être mis en valeur par des panneaux qui permettront de faire découvrir les aspects historique, culturel et sportif aux enfants des écoles, aux habitants de Punaauia aussi bien qu'aux touristes. Nous espérons un cofinancement de ce projet qui sera bientôt présenté dans tous ses coûts et détails.